il est grand temps que les femmes affirment leur sexe et c'est ce que ce reportage montre
il faut qu'elles continuent à se masturber et à comprendre que plein de femmes adorent ça
ce qui dérange justement c'est qu'on a aucun pouvoir sur ce genre de pratique si ce n'est la culpabilisation à outrance de jouer avec son sexe
les branleuses
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- Coévoluant
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- Enregistré le : mar. 15 mai 2012 20:18
- Localisation : saint-etienne
Merci pour ce partage qui lève un tabou que nous partageons tous plus ou moins.
J'ai envie à ce propos de partager ma propre expérience dont je ne parle jamais et à laquelle j'évite sans doute de penser.
En fait si je m'exerce à remonter dans mes premiers souvenirs que j'ai de ma masturbation, je me souviens de mon petit coussin bleu et rose avec lequel je dormais étant petite et que je mettais chaque nuit entre mes cuisses. je me souviens aussi de la réaction qu'avait eu ma grand mère un jour lorsqu'elle l'avait remarqué. Surprise elle m'avait dit: "pourquoi tu le mets ici? remonte le plutôt vers ta tête..." Ca c'est lorsque j'étais toute petite. Ensuite j'ai d'autres souvenirs un peu moins mignons. Sans rentrer dans le détail je me souviens que très rapidement la masturbation a été dans mon expérience quelque chose que j'ai rattaché très vite à l'humiliation, la souffrance et la douleur. Pourtant je n'avais encore aucune expérience avec la sexualité et ça me questionne.
Ensuite lorsque j'ai été suffisamment grande pour être consciente de ce que je faisais lors de ces moments intimes, j'ai été bien sûr habitée par beaucoup de honte.
J'ai alterné période de masturbations douloureuses et périodes d'abstinences.
Une thérapeute m'a dit un jour lors d'un stage que je portais en moi non seulement des mémoires de femme violée mais en plus aussi d'homme violeur.
Voilà quelque chose qui expliquerait les associations que très tôt et spontanément j'ai fait avec la masturbation.
Et cette explication m'a plu parce qu'elle m'a aidé à sortir définitivement de cette dualité Hommes=méchants bourreaux, et moi femme=pauvre petite victime. Puisque je porte à la fois les deux mémoires de l'expérience, le combat hommes/femmes a perdu pour moi tout son sens à ce moment là.
Une grande avancée pour moi a été la découverte du vibro masseur qui me stimulait si rapidement jusqu'à l'orgasme que je n'avais même plus le temps de me débattre avec les idées douteuses qui m'encombraient l'esprit d'ordinaire lorsque je me masturbais.
bel objet de libération!
Et pourtant la libération ne se termine pas ici.
Le vibro masseur reste un objet, un biais par lequel se donner du plaisir mais ce n'est pas la même chose que "savoir se donner du plaisir par soi-même"
Et pourtant petit à petit c'est bien vers cela que j'avance parce que depuis quelques semaines, j'arrive enfin à me masturber en me concentrant sur mon corps, sur ce que je ressens, en ramenant ma conscience dans mon sexe et à jouir sans pensées parasites.
C'est quelque chose de très nouveau et d'énorme pour moi.
Et c'est bon!
voilà je fais le pas de partager cette expérience on ne peut plus intime en espérant que d'autres en feront de même si le cœur leur en dit!
merci pour vos partages!
J'ai envie à ce propos de partager ma propre expérience dont je ne parle jamais et à laquelle j'évite sans doute de penser.
En fait si je m'exerce à remonter dans mes premiers souvenirs que j'ai de ma masturbation, je me souviens de mon petit coussin bleu et rose avec lequel je dormais étant petite et que je mettais chaque nuit entre mes cuisses. je me souviens aussi de la réaction qu'avait eu ma grand mère un jour lorsqu'elle l'avait remarqué. Surprise elle m'avait dit: "pourquoi tu le mets ici? remonte le plutôt vers ta tête..." Ca c'est lorsque j'étais toute petite. Ensuite j'ai d'autres souvenirs un peu moins mignons. Sans rentrer dans le détail je me souviens que très rapidement la masturbation a été dans mon expérience quelque chose que j'ai rattaché très vite à l'humiliation, la souffrance et la douleur. Pourtant je n'avais encore aucune expérience avec la sexualité et ça me questionne.
Ensuite lorsque j'ai été suffisamment grande pour être consciente de ce que je faisais lors de ces moments intimes, j'ai été bien sûr habitée par beaucoup de honte.
J'ai alterné période de masturbations douloureuses et périodes d'abstinences.
Une thérapeute m'a dit un jour lors d'un stage que je portais en moi non seulement des mémoires de femme violée mais en plus aussi d'homme violeur.
Voilà quelque chose qui expliquerait les associations que très tôt et spontanément j'ai fait avec la masturbation.
Et cette explication m'a plu parce qu'elle m'a aidé à sortir définitivement de cette dualité Hommes=méchants bourreaux, et moi femme=pauvre petite victime. Puisque je porte à la fois les deux mémoires de l'expérience, le combat hommes/femmes a perdu pour moi tout son sens à ce moment là.
Une grande avancée pour moi a été la découverte du vibro masseur qui me stimulait si rapidement jusqu'à l'orgasme que je n'avais même plus le temps de me débattre avec les idées douteuses qui m'encombraient l'esprit d'ordinaire lorsque je me masturbais.
bel objet de libération!
Et pourtant la libération ne se termine pas ici.
Le vibro masseur reste un objet, un biais par lequel se donner du plaisir mais ce n'est pas la même chose que "savoir se donner du plaisir par soi-même"
Et pourtant petit à petit c'est bien vers cela que j'avance parce que depuis quelques semaines, j'arrive enfin à me masturber en me concentrant sur mon corps, sur ce que je ressens, en ramenant ma conscience dans mon sexe et à jouir sans pensées parasites.
C'est quelque chose de très nouveau et d'énorme pour moi.
Et c'est bon!
voilà je fais le pas de partager cette expérience on ne peut plus intime en espérant que d'autres en feront de même si le cœur leur en dit!
merci pour vos partages!
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- Coévoluant
- Messages : 22
- Enregistré le : ven. 23 mars 2012 19:10
- Localisation : Bordeaux
@toutoune: effectivemment c'est un forum! pas un dialogue... autant que tout le monde réponde
Petite remarque venant de l'émission "Bref" "Dans un film porno,9 mecs sur 10 recherchent leur mère."
Je pense qu'il y a bien de ça ... touché lol
Effectivement toutoune et space je suis d'accord pour dire que l'intention est une clé; après réflexion, pour unir le masculin et le féminin là je suis encore dans le brouillard...
ne sachant pas vraiment ce que cela veut dire au final . intérieur +extérieur?
Avec la pratique ça viendra
Ah beh je suis pas seul à préférer pratriquer "sans pensées parasites", mafalda.
C'est vrai que je n'avais jamais eu les "débuts" d'une femme. Seulement d'hommes. Merci pour ton partage.
Revoir ma vision sur moi-même m'a amené à modifier mon regard sur les filles et les femmes. Je ne me respectais pas et culpabilisais de prendre du plaisir du coup ça m'énervais carrément de voir une femme prendre du plaisir, ou plutôt ça me terrifiait ayant l'impression de perdre le contrôle de l'autre, les insultes fusaient dans ma tête. Je la voyais comme innaccessible du fait que je n'étais pas celui qui donnais du plaisir, et qu'elle savais s'y prendre par elle-même. (Là je parle aussi et surtout pour en dehors des rapports sexuels dans le couple)
Bon le boulot est pas finis de ce côté là non plus, mais m'aimer est peut-être ce qui m'a le plus aider et m'aide le plus.
Truc qui résume un peu ce que m'a amené le travail sur Soi depuis 1 an: ma capacité à prendre du plaisir au niveau de la libido dépend peut-être de mon ouverture à prendre du plaisir en dehors de celle-ci. Comme si tout n'étais qu'un entrainement pour un rapport sexuel universel.
Comme si l'univers était juste une partouze
ps: amuse toi bien mafalda!
Petite remarque venant de l'émission "Bref" "Dans un film porno,9 mecs sur 10 recherchent leur mère."
Je pense qu'il y a bien de ça ... touché lol
Effectivement toutoune et space je suis d'accord pour dire que l'intention est une clé; après réflexion, pour unir le masculin et le féminin là je suis encore dans le brouillard...
ne sachant pas vraiment ce que cela veut dire au final . intérieur +extérieur?
Avec la pratique ça viendra
Ah beh je suis pas seul à préférer pratriquer "sans pensées parasites", mafalda.
C'est vrai que je n'avais jamais eu les "débuts" d'une femme. Seulement d'hommes. Merci pour ton partage.
Revoir ma vision sur moi-même m'a amené à modifier mon regard sur les filles et les femmes. Je ne me respectais pas et culpabilisais de prendre du plaisir du coup ça m'énervais carrément de voir une femme prendre du plaisir, ou plutôt ça me terrifiait ayant l'impression de perdre le contrôle de l'autre, les insultes fusaient dans ma tête. Je la voyais comme innaccessible du fait que je n'étais pas celui qui donnais du plaisir, et qu'elle savais s'y prendre par elle-même. (Là je parle aussi et surtout pour en dehors des rapports sexuels dans le couple)
Bon le boulot est pas finis de ce côté là non plus, mais m'aimer est peut-être ce qui m'a le plus aider et m'aide le plus.
Truc qui résume un peu ce que m'a amené le travail sur Soi depuis 1 an: ma capacité à prendre du plaisir au niveau de la libido dépend peut-être de mon ouverture à prendre du plaisir en dehors de celle-ci. Comme si tout n'étais qu'un entrainement pour un rapport sexuel universel.
Comme si l'univers était juste une partouze
ps: amuse toi bien mafalda!
plouf
- cernus
- Coévoluant
- Messages : 489
- Enregistré le : mar. 22 juil. 2008 14:48
La sexualité est la clef de la liberté et de sa propre autorité.
Pourquoi a t-on peur d'être libre et d'écouter sa propre voie?
Pourquoi a t-on peur d'être libre et d'écouter sa propre voie?
Dieu à le sens de l'humour se dit petit pingouin en se regardant dans un miroir .. non ! le sens de l'amour répliqua le miroir !
Un petit pingouin.
Un petit pingouin.
en ce qui me concerne : la peur d'être abandonnée.Pourquoi a ont peur d'etre libre et d'ecouter sa propre voie?
et la peur de s'abandonner à être soi même, parce que c'est prendre le risque d'avoir encore le corps et le coeur déchirés de souffrance.
et aussi la peur de remener des êtres vers leurs pertes parce que j'ai fait des erreurs de jugement. La peur de faire des conneries en somme.
-
- Coévoluant
- Messages : 22
- Enregistré le : ven. 23 mars 2012 19:10
- Localisation : Bordeaux
Pour ma part je pense que c'est la peur des responsabilités
J'ai demandé, je vais bien voir ce qui redescendra
Merci pour la question à poser cernus!
puisque le silence s'impose
puisqu'il revient à qui de droit
de tenter les métamorphoses
ps: et je retrouve en moi ce que tu présente uniterre
...
J'ai demandé, je vais bien voir ce qui redescendra
Merci pour la question à poser cernus!
puisque le silence s'impose
puisqu'il revient à qui de droit
de tenter les métamorphoses
ps: et je retrouve en moi ce que tu présente uniterre
...
plouf
-
- Coévoluant
- Messages : 18
- Enregistré le : mer. 18 janv. 2012 18:02
Oui Cernus cela me rappel un petit exercice sur le mot juste à Brocéliande comme on l'avait fait avec toi en Ardèche. Le mot était "Carré Blanc", oui... une "autorité" décide ce que l'on doit voir ou ne pas voir (et cela ne concerne pas seulement la sexualité), on s'en remet tj à une "autorité externe" à nous même, c'est plus commode, cela nous déresponsabilise, cela nous permet de rester dans le groupe, conformisme. Si l'on cherche à affirmer notre autorité ce sont les peurs qui pointent le bout du nez. Les sociétés ont tj contrôlé la sexualité car justement elle est la clé de notre liberté, de notre autorité propre et de notre pouvoir individuel. Tout ça pourri notre relation au groupe, à l'individu et dans notre intimité. Un alchimiste contemporain disait la société nous tient par les bourses et la bourse, il y a un lien entre les 2.cernus a écrit :La sexualité est la clef de la liberté et de sa propre autorité.
Pourquoi a t-on peur d'être libre et d'écouter sa propre voie?
Kevin, Unieterre, assumer sa liberté et son autorité n'est pas facile, il faut accepter de pouvoir se tromper, de prendre des risques, ça peut faire mal aussi. Se dire à cet instant là c'est le meilleur choix ou la meilleur chose que je pouvais faire même si j'ai mal même si je me suis trompé, ça aide beaucoup... Après il faut éviter de répéter les même boulettes
coucou Alex,
t'aurai pas répondu un peu avec le mental sur ce coup là ?
et tes bourses ? c'est "qui/quoi" qui les tient ?
ok je sors..
bisous
t'aurai pas répondu un peu avec le mental sur ce coup là ?
ce qui me vient... :Un alchimiste contemporain disait la société nous tient par les bourses et la bourse, il y a un lien entre les 2
et tes bourses ? c'est "qui/quoi" qui les tient ?
ok je sors..
bisous
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- Coévoluant
- Messages : 18
- Enregistré le : mer. 18 janv. 2012 18:02
Non Unieterre, pas de soucis
Sur un autre sujet tu disais que le jeu te semblais truqué, je t'avais répondu que oui les dés étaient pipés. Il suffit pas de rester sur un ressenti, il faut essayer de trouver les moyens mis en œuvre. L'argent et la sexualité sont des leviers et il y a un lien entre les deux.
Sur un autre sujet tu disais que le jeu te semblais truqué, je t'avais répondu que oui les dés étaient pipés. Il suffit pas de rester sur un ressenti, il faut essayer de trouver les moyens mis en œuvre. L'argent et la sexualité sont des leviers et il y a un lien entre les deux.
- Three stones
- Coévoluant
- Messages : 24
- Enregistré le : lun. 12 sept. 2011 14:16
- Localisation : Provence Vaucluse France
Bonjour,
Très intéressant travail que celui de Frederique Barraja, un poil encore « Fashion ». (Faisant de la photo, j'ai peut-être un regard un peu pointu.)
Gaël L. dans son livre "Voyage intérieurs" a traité le même sujet en 2007 sans flash électronique, sans studio de prise de vue, sans mise en scène avec des femmes qui ne sont pas des "modèles pour magazine".
Je trouve ses images extrêmement belles et très touchantes. Je suis très admiratif.
Vous pouvez trouver la série de photo sur son site.
Tant pour le modèle que pour le photographe, un tel travail est une expérience humaine en soi, ça remue beaucoup de chose des deux côtés.
Eric
Très intéressant travail que celui de Frederique Barraja, un poil encore « Fashion ». (Faisant de la photo, j'ai peut-être un regard un peu pointu.)
Gaël L. dans son livre "Voyage intérieurs" a traité le même sujet en 2007 sans flash électronique, sans studio de prise de vue, sans mise en scène avec des femmes qui ne sont pas des "modèles pour magazine".
Je trouve ses images extrêmement belles et très touchantes. Je suis très admiratif.
Vous pouvez trouver la série de photo sur son site.
Tant pour le modèle que pour le photographe, un tel travail est une expérience humaine en soi, ça remue beaucoup de chose des deux côtés.
Voilà une idée de travail très intéressantetoutoune a écrit :...J'suis d'ailleurs bien curieux de voir un jour le même type de reportage sur le plaisir solitaire masculin, qui cristallise pas l'homme dans un cliché de "gros porc macho avide de domination sur le féminin", ce qui soit dit en passant cristallise la femme dans le rôle de "petite soubrette victime et soumise, outil à plaisir"…
Eric