Stress, blocages physiques et "désir d'incarnation"

[LeDahu]

Merci Corinne2.2 pour ce partage.
Je me reconnais dans ce que tu racontes.
Car actuellement, je suis dans une période où mon corps et mes émotions s’expriment spontanément, sans que je ne puisse le rattacher à quelque chose de concret à ces moments-là.
Et cela me donne envie de réagir, surtout quand tu parle des réactions automatiques du corps.
En effet, je sens de plus en plus le besoin de me recroqueviller , de me replier sur moi au lieu de m'allonger sur le dos, que cela soit pour dormir ou pour me "relaxer" après une pratique corporelle en groupe. Et ce repli peut même parfois s'accompagner de spasmes.

Et depuis une semaine, étant plus dans mon corps, ma sensibilité énergétique s'est encore développé et être à moins d'un mètre d'une personne devient inconfortable. Je sens mon biochamp se recroqueviller et mon corps vouloir faire de même. Ce qui est loin d'être agréable.
J'ai aussi découvert récemment qu'inconsciemment, tout autre être humain était un danger potentiel. Pour schématiser, inconsciemment, pour moi, tout homme est un potentiel agresseur et toute femme une potentielle "dominatrice". J'ai l'impression que mon corps multiplie les tensions musculaires pour se protéger, une sorte d'armure en contractant le plus de muscles possibles.
Mais ce qui est très fatiguant et aussi douloureux quand la sensibilité augmente.

Pour ma part, je comprend que cela est lié , entre autres, à des "mémoires" d'agression d'ordre sexuelles ( mais pas que). Sans pour autant avoir identifié clairement les évènements associés.
Un petit côté harcèlement scolaire dans mon passé semble ne pas avoir amélioré les choses.

Et d'autant plus, qu'avec ma sensibilité qui se réveille, tout ce qui est extérieur est une agression ( son; lumière; champ énergétique, émotion, voix des autres humains,...).
Je me demande si j'avais ce type de ressenti quand j'étais plus jeune et si cette tension continuelle était le moyen plus simple pour me protéger et atténuer ce ressenti.
Pour l'instant, pas facile à vivre, besoin de me replier chez moi (et sur moi) pour me sentir le moins agressé possible.
Et je ressens de plus en plus les tensions et les crispations du corps, ce qui en rajoute une couche.
Je fais de mon mieux pour accepter la situation.
Mais j'ai l'impression d'être face à un cercle vicieux:
plus je "suis dans mon corps", plus je ressens mes tensions, et plus j'ai du mal à me reposer, à dormir et à me relaxer, et plus je deviens tendu, aussi bien physiquement qu’émotionnellement.
Et plus je travaille sur moi pour explorer ce qui aurai pu provoquer cela, plus je me sens dans mon corps.
Je fais donc de mieux pour être le plus à l'écoute des gestes automatiques dont j'arrive à prendre conscience ( comme resserrer les genoux en position assise ou serrer la mâchoire), pour réduire les tensions là où je peux. Et vu que j'ai traversée une crise d'angoisse dernièrement, je fais de mon mieux pour me relaxer.
J'envisage même de me faire aider pour améliorer ma posture afin de limiter au maximum les tensions sur lesquelles je peux agir.
Mais là, franchement, cela commence vraiment à être handicapant pour avoir une vie un tant soit peu normale sans devoir me battre contre moi-même.

Donc je n'ai pas de solution actuellement, juste dans une situation similaire , et je fais de mon mieux pour l'accepter sans augmenter la tension ou péter un plomb.

[Corinne 2 2]

LeDahu, tu t'es juste construit en "guerrier", contre un extérieur jugé agressant car il te provoque des émotions ingérables et ça se manifeste dans le corps...

C'est bizarre comme je me reconnais là-dedans

[LeDahu]

Eh oui, j'avais pas vu le côté armure au début. Mais ouais, y a bien un côté bouclier dans mon fonctionnement.
Pour la gêne occasionnée en proximité de l'énergie d'un autre être humain, j'ai l'impression que je commence peu à peu à m'y habituer.
Mais c'est clair qu'en proche banlieue et sur Paris ( zone où je réside), vu la densité, ça peut vite dépasser la limite du supportable. C'est pourquoi le mode ours est le plus sécurisant.

On verra ce que cela donnera dans les prochaines semaines.
Peut-être que le travail en cours que je détaille dans un autre post me rendra un peu moins en guerre contre moi-même, et donc logiquement, un peu moins en guerre contre l'autre.

De toute façon, si je trouve une piste , je te préviens. Et je sens que tu feras de même.

[omanoe]

Mais j'ai l'impression d'être face à un cercle vicieux:
plus je "suis dans mon corps", plus je ressens mes tensions, et plus j'ai du mal à me reposer, à dormir et à me relaxer, et plus je deviens tendu, aussi bien physiquement qu’émotionnellement.
Et plus je travaille sur moi pour explorer ce qui aurai pu provoquer cela, plus je me sens dans mon corps.
Je fais donc de mieux pour être le plus à l'écoute des gestes automatiques dont j'arrive à prendre conscience ( comme resserrer les genoux en position assise ou serrer la mâchoire), pour réduire les tensions là où je peux. Et vu que j'ai traversée une crise d'angoisse dernièrement, je fais de mon mieux pour me relaxer.
J'envisage même de me faire aider pour améliorer ma posture afin de limiter au maximum les tensions sur lesquelles je peux agir.
Mais là, franchement, cela commence vraiment à être handicapant pour avoir une vie un tant soit peu normale sans devoir me battre contre moi-même.

Donc je n'ai pas de solution actuellement, juste dans une situation similaire , et je fais de mon mieux pour l'accepter sans augmenter la tension ou péter un plomb.

Le fait de ressentir ses tensions corporels est 100% mental, voici un piège classique dont on peut aisément prendre conscience. Changer de perspective mentale va changer instantanément le ressenti corporel, Frédéric Vincent en parle très bien dans ses techniques de mental-switch ou zéro-mental.