être vivant et sensible, un problème?

Une prise de conscience, un vécu touchant, bousculant, questionnant, enrichissant... C'est par ici !
LeDahu
Coévoluant
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Envie d’écrire pour moi. Et je me suis dis après, pourquoi ne pas partager. Toute réaction est la bienvenue.
Attention, toute personne allergique aux prises de tête et au petit vélo du mental, passez votre chemin ;)

Actuellement, j’ai décidé d’arrêter de m’imposer un rythme qui n’est pas le mien pour de plus en plus écouter mes propres besoins et envies. Mais de nombreux moments inconfortables, montées émotionnelles et de nouvelles peurs/blocages ( en vrac vertige, toucher l'autre, être touché …) apparaissent et disparaissent. Et je continue à essayer de trouver une solution pour que cette succession de période apaisée et tourmentée s’aplanisse.

Et si en réalité, il n’y avait  pas de problème?
Et si c’était justement cela être pleinement vivant?

Mais cela n’est pas acceptable pour moi de dire qu’il n’y a pas de problème, vu tout ce que cette sensibilité m’a coûté depuis tant d’années.Et m****, oui, je suis attaché au fait que cette hyperémotivité et sensibilité à été ma pire ennemi durant de nombreuses années et je ne me sens pas prêt pour l’accueillir autrement.J’ai conscience que c’est une partie de moi qui est magnifique, qui peut m’apporter beaucoup, mais je me méfie encore beaucoup d’elle.Je sens et on m’a dit que c’est la clé pour ouvrir « mon cœur » au sens large du terme. Mais cela me fait flipper.

Et même si les dix derniers jours qui m'ont réconcilié avec les hommes et le fait d'être accepté totalement tel que je suis dans un groupe m'ont apportés beaucoup (10 jours de chantier participatifs pour la rénovation d'une maison en paille et enduit extérieurs en terre), les crises de panique/ pétage de plomb sous contrôle lors des jours de tension émotionnelle débordante m'ont pesé et m'ont poussé à m'isoler. Même si je sais que c'est juste pour moi de suivre le rythme de mes parties blessées et que c'est le mieux que je peux faire actuellement.

Et quand j'ai trouvé un équilibre au sein d'un groupe et que celui-ci évolue, j'en veux aux personnes qui me donnent l’impression de rompre cet équilibre. Même si c'est compréhensible que je m'attache à ces expériences positives, ayant toujours peurs que celles-ci ne soient qu'un nuage de fumée et que je n'arriverai pas à me ressentir de nouveau accepté tel que je suis.

Mais le nœud du problème, c'est quoi? (Ah, j'y tiens à mon problème)

Juste que je n'accepte pas de me sentir mal le matin, que je ne m'autorise pas à me sentir mal sans raison, que je veux que tout ait une explication ou un sens pour pouvoir l'accepter. Trouver un sens à ce qui se passe dans ma vie me rassure, mais est-ce pas une autre chaîne que je me construis? Certes, plus lâche et moins lourde à porter, car désormais principalement basé sur l'intuition et le ressenti, mais toujours fortement basée sur la peur de perdre cette illusion de stabilité et de sécurité qui m'apaise et qui me permet de continuer à me battre chaque matin.

Car oui, j'ai l'impression de lutter fréquemment pour trouver la force pour continuer à avancer.Mais ai-je vraiment besoin d'avancer? Et si vivre suffisait? Certes, mais l'impression de devoir me forcer pour me lever chaque matin, avec certes , des envies, mais par moments aussi beaucoup de découragement, me pèse. Et l'impression que si je ne me force pas pour agir, je vais me laisser couler et que je n'arriverai pas à me relever.En gros, je me crée mes propres sables mouvants et certaines parties de moi voulant des choses opposées, c'est compliqué pour y voir clair et se sentir rassuré.

Certes, il y a beaucoup de lumière dans ma vie désormais, suivre mes peurs pour explorer et me rendre compte qu'elles sont non fondées porte ses fruits. J'ai l'impression que le nœud de tout cela, c'est que je m'impose de devoir avancer. Mais la vie n'est pas une course. Même si en écrivant cela, j'en doute beaucoup, ayant un telle envie de rattraper le temps perdu et d'arrêter au plus vite de me faire souffrir inutilement.

J'écris cette ligne et je pleure. Car oui, c'est cela, c'est cette impatience, ce sentiment d'urgence qui m'ajoute une pression pas possible. Cette impression de ne plus avoir assez de force pour arriver au bout de la course et de mettre un dernier coup de collier en espérant tout de même y arriver, pour pouvoir enfin en profiter. Et enfin me débarrasser de cette impatience, cette frustration, ce poids qui ne me quitte pas et dont je veux me débarrasser au plus vite. En gros, un gros besoin de sécurité et d'apaisement actuellement dans ma vie et l'impression que ce travail sur moi ne fait que remuer tout ce qui colle au fond et rend l'eau de ma mare intérieur de plus en plus nauséabonde et saumâtre.Et malheureusement, après avoir commencé à faire remonter tout cela à la surface, j'ai l'impression que cette agitation devient permanente et que le seul moyen de l'arrêter, c'est d'écumer ce qui se trouve en surface. (Eh oui, un gros boulot sur l'acceptation et l'accueil en attente)

J'ai l'impression que je dois baisser les armes, et le guerrier en moi considère cela comme un déshonneur. Mais ce n'est pas avec l'épée dégainer que l'on peut signer un traité de paix et ainsi s'apaiser et profiter du repos du guerrier bien mérité.
Que dire de plus?
Que je suis paumé, heureux d'être devenu ce que je suis, mais j'ai encore l'impression de devoir me surveiller et prendre soin de moi à longueur de journée comme avec un enfant de 4 ans et cela m'épuise. Et que, presque deux ans après cet acte de foi qui m'a fait quitter mon boulot pour laisser la vie me guider, je me sens de plus en plus moi. Ma vie me parait plus riche, plus intense, plus simple également, mais moins facile et plus déconcertante également.

J'ai vraiment l'impression de m'être inséré dans un tube en surf et d'avoir peur à chaque instant que celui-ci s'effondre sur moi, ce qui m'empêche de profiter du moment et me contracte aussi bien émotionnellement, physiquement que psychologiquement.
Au pire, qu'est-ce que je risque?
De boire la tasse, ce que je sais très bien faire et d'attendre une autre vague pour continuer en me laissant porter et ce, avec plus d'expérience dans mes poches.
Profiter de la vie en suivant ses envies.
fakir
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Enregistré le : jeu. 5 déc. 2013 19:15

Merci Pierro pour ton partage!

il y a beaucoup de chose qui résonne en moi dans ce que tu écris...

Ton message me fait du bien!

Bon dimanche :)
LeDahu
Coévoluant
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Enregistré le : dim. 10 mai 2015 21:44
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Salut fakir.

Merci de tout cœur pour ta réponse. Cela me touche.
Même si je n’écris pas pour cela, cela me fait du bien de savoir que partager ce que je traverse peut servir à quelqu’un d’autre.
Et cela m’aide aussi à me sentir moins seul dans cette période tourmentée.

En effet, depuis une semaine, je me suis fait pas mal chahuter par les vagues.
Et depuis hier, je me sens de nouveau sur la planche de surf de ma vie, prêt pour l’instant à me laisser guider et porter par la houle.
Toujours beaucoup de tristesse, de douleur qui affleure, qui me fait fuir mon lit et même un peu ma vie.
Cependant, aujourd’hui, je me sens prêt à accepter ce tourment intérieur, ce poids qui m’oppresse, sans chercher à le comprendre ou l’expliquer, juste l’accueillir et lui/me donner beaucoup d’amour et de temps.
Même si une partie de moi a encore envie de se battre et de montrer les armes face à ces émotions qu’elle considère comme une agression. Mais si j’écoute cette partie de moi, tout ce qui m’entoure et même la vie elle-même est une agression.
Pour vivre, je sens qu’il est important pour moi maintenant de ressentir pleinement cette peur profonde pour enfin prendre mon envol.
Et pour me rendre compte enfin, que le tunnel dans lequel je croyais être n’existe pas. Ce n’était que mes croyances, mes émotions, ma peur et mon regard sur mon passé qui le rendait réel.

Pour finir, juste envie de dire que je vous aime, vous tous qui tomberez sur le message, même si je ne vous connais pas.
Je suis heureux et reconnaissant que vous existiez et vous souhaite le meilleur.
Profiter de la vie en suivant ses envies.
Merline
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Le dahu je t'M aussi et je te fais un gros hug à distance;

Ma petite suggestion : as tu testé tout ce qui ce fait autour de la respiration? et pourquoi pas dessiner tes tourments et dans une deuxième phase les colorier en belles couleurs (c'est un truc de JP).

A bientôt de tes nouvelles
LeDahu
Coévoluant
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Enregistré le : dim. 10 mai 2015 21:44
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Merline, merci pour ta réaction.
Pour la respiration, j’y travaille, mais respirer en conscience, surtout dans le haut de la cage thoracique est dans ces moments-là assez inconfortables. Et j’ai globalement du mal avec la respiration non abdominale en général, respirant principalement “par le ventre”. Et ce travail de respiration est un des axes principaux des séances avec la thérapeute qui m’accompagne.
Pour le dessin, pour l’instant, ça ne me parle pas. Surtout que mes “tourments” sont vagues, c’est plus une pression corporelle, émotionnelle et énergétique.

Sinon, cette semaine a été plus calme, plus posée, avec certes, encore des bouffées d’émotion, mais je fais de mon mieux pour ne plus les juger et rester présent avec elles. Mais ce n’est pas toujours facile.

Bonne surprise de la semaine: je commence à me remettre à l’action.
Ce qui m’a aidé pour cela, c’est de faire une liste de tous les petites choses que je pourrais faire de manière quotidienne ou hebdomadaire pour avancer dans la direction que j’ai envie de donner à ma vie.
Chaque tache est une tache simple, demandant peu d’investissement ou de temps et ne me paraissant pas insurmontable.
Cela va aussi bien de l’introspection par l’écriture (15 minutes par jour sur 3 taches),au rapport au corps (5 minutes de mouvement libre, 5 minutes de respiration consciente…), 30 minutes sur un thème, 30 minutes dur un autre, des actions demandant plus d’investissement étant limitées à une fois par semaine. Par exemple partager sur le forum une fois par semaine
Le but n’est pas de tout faire, le but est de faire de mon mieux.
Et avec cela, je fais plus de choses dans ma journée, sans me forcer. Et avoir un support pour voir ce que je réalise me permet de me rendre compte de comment j’occupe mes journées.
Et même parfois, je fais plus que ce que je m’étais engagé à faire, car le plus dur pour moi, c’est de commencer.

Comme quoi, ces dernières semaines à me laisser aller, à me divertir, à rester devant les écrans, à végéter, mais sans culpabilité, m’a permis de trouver la motivation pour mettre en place cette stratégie.
Car je ne veux pas revenir à cette manière de vivre, où je fais peu de ce qui me plaît, par peur de l’épuisement et de l’effort (qui en réalité n’en est pas un si je fais les choses à mon rythme).

Et l’avantage de cette méthode pour moi, c’est que c’est souple.
Car pour moi discipline rimait avec rigidité et c’est ce qui m’empêchait de vouloir mettre en place un cadre.

D’ailleurs, je vous laisse, Je vais aller faire mes 15 minutes de levée de blocage émotionnel.
Eh oui, c’est aussi sur ma liste ;)
Plein de chaudoudoux à tous.
Profiter de la vie en suivant ses envies.
LeDahu
Coévoluant
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Enregistré le : dim. 10 mai 2015 21:44
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Soir où encore une fois je me sens seul, déconnecté des autres. Mais étonnamment, la tristesse liée, je l’accueille et l’accepte et ne lutte plus contre elle.
Et Je me sens seul, certes, sans humain à qui parler, mais à ma place, présent à ce qui m’entoure, ce que je vis, et ce que je ressens.

OK actuellement, j’ai l’impression de ne pas avancer dans ma vie. Est-ce si grave?
Et ai-je besoin d’avancer pour me sentir vivant? Pas du tout.

Et ce n’est pas parce que je ne respecte pas mes engagements vis-à-vis de moi-même que je dois me juger ou me voir comme mon propre ennemi et me méfier d’une partie de moi-même. Car contrairement à ce que j’ai longtemps pensé, je me rends compte que je suis aussi mon meilleur allié.
Certes, il y a des résistances, des ralentissements, des douleurs, des crises de rage, des crises de pleurs (qui semblent également liée à des carences en magnésium)…
Mais je me sens vivant comme je me suis jamais senti, même si ce n’est pas toujours confortable. Et être vivant n’est pas toujours agréable. Mais c’est pas pour autant que je dois tout rejeter d’un bloc.
Et je ne peux pas tout faire en même temps. Chaque chose en son temps.

Certes, je n’ai pas fortement suivi ma discipline souple initiée il y a quelques semaines.
Mais ça viendra, je dois respecter mon propre rythme tout en faisant de mon mieux tous les jours pour aller dans la direction que je désire pour arrêter de fuir ma vie et mon corps.
Les origamis et le jonglage reviendront, quand j’en aurai envie. Et ce n’est pas le plus important. Ce qui est notable, c’est que j’ai lâché les projets que je me poussais à faire (car je devais, il fallait) et que j’ai agit sur les projets que j’avais envie d’agir, tout en continuant à explorer pour clarifier mes envies et réussir à les mettre en conscience.
L’essentiel étant de faire mon possible pour aller vers plus de vie au quotidien. Et remettre du mouvement dans tout cela, que ce soit mes envies, mon corps et mes actions.
Sans tout vouloir sur-structurer et me faire à moi-même la morale.

Une bonne chose depuis 15 jours: l’action ne fait plus peur et mon côté spirituel, que j’ai encore du mal à qualifier autrement que mon côté perché,
je commence à l’accepter et à me rendre compte que c’est cette partie-là de moi qui m’a permise dans le passé de me reconnecter à ma joie profonde.
Donc je fais de mon mieux pour ne plus en avoir peur ni le juger.Et même à le remercier d'exister et jouer avec lui.

Et le travail intérieur, lui, avance bien, me semble-t-il. J’accepte de plus ce qui vient des autres sans le rejeter en bloc dès le départ,
en arrêtant d’accepter uniquement que ce soit moi qui puisse avoir raison sur comment je fonctionne.
Mais c’est clair, que par moment, comme lors de cette crise de rage ou de ces crises de pleurs, l’intensité de ce que je ressens, qui ne fait qu’augmenter avec mon évolution, peut me donner l’impression que je vais exploser. Sans parler du rapport aux autres, à mes parents, à ma part masculine et féminine, ... où cela bouge aussi.

Que dire pour résumer? Juste que la vie coule de plus en plus dans mes veines, qu’une partie de moi se réjouit, que mon corps a du mal à encaisser et que je fais de mon mieux pour pas flipper.
Et je laisse ma petite voix dans ma tête faire ses éternelles critiques, en l’écoutant attentivement, sans pour autant la croire. Et même, parfois, en la taquinant.
Un peu d’humour, ça éclaire une journée ;)

Voilà où j’en suis. Sur mon chemin, et sûrement prochainement sur le chemin.
Mais vous en saurez plus dans un prochain message.
Profiter de la vie en suivant ses envies.
sofie
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Coucou ! ça fait plaisir de voir que l'envie de vivre revient !
J'avais juste 2 petites questions :
- c'est quoi pour toi "avancer"
- si tu avais une baguette super magique quel serait ton rêve le plus fou pour toi (tu te vois comment ? quelle activité as-tu ? quel lieu ? etc ... )

et enfin une réflexion, pour moi, le chemin ce n'est pas demain, on est toujours sur le chemin, on ne se trompe ou ne se fourvoie jamais, tout est le chemin ...

hâte de lire la suite !
Bisous
So
LeDahu
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Merci sofie pour ta réponse.
sofie a écrit : pour moi, le chemin ce n'est pas demain, on est toujours sur le chemin, on ne se trompe ou ne se fourvoie jamais, tout est le chemin ...
Pour dissiper tout malentendu, c’était juste une petite formule signifiante pour moi, car un pèlerinage pour fin octobre se prépare.

Sinon, l'envie de vivre, me semble-t-il, a toujours été là, mais j'avais du mal à accepter la vie telle qu'elle était. et surtout moi tel que je suis. Et étant dans la lutte contre mes envies pour vivre en me conformant au monde qui m'entoure et à mon éducation, j'avais l'impression d'étouffer. La vie était donc un combat contre moi-même.
Maintenant que j'ai fais le choix depuis 2 ans d'arrêter de me dire "la vie, c'est comme ça, et faut l'accepter", elle devient de plus en plus douce.
En gros , je suis en train de deserrer le corset que je m'étais créé par mes croyances et mes devoirs, pour enfin pouvoir m'en libérer. Et donc, il y a des moments où en essayant de desserer un des nœuds du corset, je suis à la limite de m'étouffer. C'est pourquoi parfois, cela se fait dans la souffrance, mais toujours avec un fond de satisfaction derrière, voyant l'évolution.

"Avancer", qu’est-ce que c’est? Disons que dans mon message précédant, cela concerne surtout les gros projets de ma vie: vie de couple, reconversion professionnelle, logement.
Et depuis 2 ans que je suis en pause professionnelle, certes , j'agis, certes , il y a beaucoup d'évolution intérieure et j'avance fortement sur ce point.
Mais pour le concret, ça prend son temps. Et j'avais même envisagé dernièrement de faire marche arrière dernièrement, en arrêtant l'activité que je m'étais forcé à lancer , car je devais avoir une activité professionnelle, alors que je ne le désirai pas profondément au fond de moi à ce moment-là.
Après, c'est cohérent avec la volonté initiale de ma pause professionnelle: avoir du temps pour, dans l'ordre: approfondir ma spiritualité, avancer sur mon rapport aux femmes, et me reconvertir professionnellement . J'ai toutefois l'impression qu'une partie de moi veut obligatoirement que cela se passe dans cet ordre et que je ne peux passer au sujet suivant qu'après avoir totalement finalisé le précédent. Ce qui n'aide pas.

Pour le rêve super magique, le problème est là. C'est que c'est très flou et que les envies commencent juste à venir en conscience sans me sembler toutes compatibles ensemble.
J'ai en effet beaucoup de mal à arriver à prendre conscience de mes désirs profonds, car une partie de moi m'autocensure inconsciemment "pour rester dans le rang".
J'écris régulièrement comment je me vois dans le futur pour arriver à faire émerger ces désirs.
Donc , si je liste un peu, par « conviction décroissante » (je ne trouve pas de meilleure formule):
  • une vie en couple, chose que je désire profondément,
  • un désir de vivre plus proche de la nature, dans un petit habitat léger, style cabane, yourte, plus proche des éléments et avec une approche minimaliste.
  • une volonté de côtoyer différentes personnes sur une base quasi quotidienne
  • et pour l'aspect professionnel et/ou activité, c'est le terrain plus flou. Une activité en lien avec les autres, ça , c'est sûr. A terme avec une notion de groupe. Mais comment et de quelle manière?
Et le point le plus flou, et qui je pense, est le cœur du problème, c'est la place de la spiritualité dans tout ça. Car si je suis honnête avec moi, avec tout ce que je vis et fait depuis deux ans, et toutes les envies que j'arrive à concrétiser par l'action, elles sont centrées sur deux pôles: accompagner l'autre( écoute, chantier participatif, projet pro) et rapport aux mondes invisibles/énergétique( stages avec JP, chamanisme, danse medecine,shiatsu,lecture...). Dans ces deux ans , les moments où je me suis sentis le plus vivant, c'est quand je me reliais et discutais avec les énergies qui m'entoure et que chaque matin, je me réveillai impatient des découvertes que j'allais faire sur moi et le monde qui m'entoure. Ou également, quand je passais du temps avec un ami et que je l'aidais à prendre conscience de certaines problématiques.
Depuis une année, j'ai pris beaucoup de recul avec ce monde spirituel, je dirai même trop.
Et c'est pourquoi j'ai besoin de prendre un temps pour intégrer cette partie de moi. D'où la piste de la marche que l'on m'a donné et qui me semble juste. Car en plaisantant, je me traite parfois de chaman, mais avec une connotation négative, du type chaman allumé, barré ou perché.
Mais j'ai l'impression que ce n'est pas si loin de la réalité, et que c'est cette peur de me désancrer qui m'empêche d'accepter cette part de moi.

Voilà pour préciser un peu ce que je vis actuellement. Je suis en effet depuis septembre dans le positionnement d'arrêter de me forcer à faire des choses pour me laisser guider par mes envies. Ce qui peut parfois faire que je fuis l'ennui par la distraction, les envies n'arrivant pas à émerger. Mais ça va venir, je ne m'en fais pas. Et je suis bein accompagné pour cela, que ce soit par des amis ou des professionnels ou par mes activités.
Dans le prochain message, vous saurez si les plumes ont poussées ;)
Profiter de la vie en suivant ses envies.
fakir
Coévoluant
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Enregistré le : jeu. 5 déc. 2013 19:15

Salut LeDahu!

Merci pour ton partage il y a beaucoup de point qui résonne en moi!
Et ça fait du bien que tu pose les choses, j'ai l'impression que tu mets des mots sur des choses flou chez moi. Merci
Continue à écrire j'aime bien te lire!!

Bise mec!
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