Chapeauté par le père

Vous posez votre problématique et qui veut répond selon ce que cela lui renvoie.
thierry
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Après un peu d'absence, je viens parler un peu et poster aussi :)
Tout d'abord bonjour à ceux que je connais et bonjour aux autres :)

Je souhaiterais exposer un questionnement et un sujet: être chapeauté par le père.

Quand mon père est à coté de moi, j'ai une pression inconsciente certaine sur plusieurs plans: tous ceci bouge à son rythme.
Et quand il n'est pas à coté de moi, certaine chose n'avance pas.
J'aime les paradoxes.

Je souhaiterais discuter de ce que ceci vous évoque et comment vous vivez vous les situations similaires avec votre père.

Bon après midi
Thierry
ChocoBilly
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Hello Thierry !

Veux-tu dire que ce que tu as à faire avance mieux en présence de ton père ? ou est-ce plus subtil que ça ?

Perso, je n'ai plus le mien, mais quelques figures d'autorités qui me donnent des repères que j'accepte volontiers.

;)
ChocoBilly
thierry
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Coucou :)

J'entends, j'ai souvent eu du mal avec des points de repères donné en enfermant "pour ne pas devenir fou". Mais peut-être qu'aujourd'hui je peux les regarder autrement.
Je vais regarder aujourd'hui qu'elle figure d’autorité j'ai dans ma vie, a voir.
sofie
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Salut ! contente de te voir par ici !
J'ai perdu le mien il y a quelques mois et cette disparition m'a permise de mettre en évidence plusieurs schémas du type, "je fais pour lui car ce que j'entends de lui, ce que j'interprète, est que je dois me dépasser, aller au-delà de ce que je crois possible" ; "j'agis pour le rendre fier de moi" ; "je copie le schéma paternel car même si ça n'a pas été rose tous les jours, je le remercie d'avoir fait grandir la personne qui est ce que je suis aujourd'hui, donc finalement la méthode n'est pas si mauvaise".
Pour l'instant j'en suis au point, après avoir creusé chacune de ces propositions, de me dire qu'on ne prend que ce dont on a besoin pour grandir, car avec 3 sœurs, on a toute eu une interprétation différente, ensuite ça pose la question de l'autonomie, est-ce que je me considère à vie comme la fille de mon père ou est-ce qu'à un moment donné on peut s'affranchir de cette filiation et prendre son autonomie et être avec la personne qui nous a engendré juste en lien profond, comme deux humains autonomes et responsables, sans que l'un des deux ait le rôle de celui qui prend "soin de" , (soit dit en passant qui est un rôle "tournant") .
C'est justement la question que je me pose au sujet de ma mère, est-ce que je peux être en lien avec une des seules personne que je connaisse depuis que je suis née, sans avoir de lien d'autorité, de responsabilité, de "subordination" ... etc et donc la question que je me pose au sujet de mes trois fils ... fatalement ;)

Je chemine toujours ... donc peut-être la suite dans quelques mois ...
Merci Thierry ! beau sujet pour les enfants devenus parents ! :D
ChocoBilly
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Bonjour Thierry !

je n'ai vraiment pas compris ce que tu énonces quand tu écris :
thierry a écrit :Quand mon père est à coté de moi, j'ai une pression inconsciente certaine sur plusieurs plans: tous ceci bouge à son rythme.
Et quand il n'est pas à coté de moi, certaine chose n'avance pas.
J'aime les paradoxes.
Pourrais-tu éclairer ma lanterne, STP ? Parce que si les choses évoluent plus facilement en préssence de ton père, j'aurais tendance à dire bingo, fonce, y'a rien à faire qu'à vivre ce qui t'est proposé.

Sofie,
cool que tu amènes le sujet à la mère, parce que j'ai beaucoup plus de mal avec cette autorité.
Je prend très au sérieux ses critiques, ou conseils. Mais je suis balloté entre, d'un côté, sa super intuition de maman, son énergie que je ressens super puissante, et de l'autre côté, le décalage générationnel : en terme de culture et connaissance des rouages de la société d'aujourd'hui. Comme si chacun de ses conseils sonne juste mais est teinté de solutions qui pourraient fonctionner dans le années 60.

bref...

;)
ChocoBilly
omanoe
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Coucou,

Le sujet des parents est incontournable quand on s'interroge sur nos limites. De mon point de vue, l'amour (pour nous mêmes étant le même que celui qui nous lie à eux) reste la seule substance qui nous permet de trancender ces limites, le danger évident étant de vouloir régler nos limites par le mental/égo. Bien que nos limites les plus fortes nous soient introduites par nos parents, cela reste NOS limites et non pas celles de nos parents.

Je n'ai pas prêté plus dattention que cela aux travaux de Lise Bourbeau (5 blessures d'enfance) mais, grâce à PAPANEKO (décidément il ne cessera de m'étonner ;)), je dois reconnaître qu'elle a vraiment bien traité le sujet et de façon bien plus complète que ce que je ne croyais avant de lire son ouvrage.

En bref, tant qu'on ressent quelque chose de négatif vis-à-vis d'un parent, c'est l'indicateur de notre partie ignorante qui est venue s'incarner précisément pour devenir consciente (acceptée au sens 'se donner le droit d'expérimenter et d'apprendre à travers cette expérience'). Par extension, c'est aussi donner le droit à nos parents d'expérimenter cette expérience qu'on refuse car c'est précisément notre refus qu'on doit accepter nous-mêmes. Et on sait que l'acceptation est "valide" dès lors que le parent en question (ou toute autre personne car on reproduit la même ignorance une fois adulte) ne nous oblige plus à porter le masque correspondant à notre non-acceptation. C'est-à-dire qu'on n'a plus aucun malaise (ex.autorité). L'erreur courante c'est de confondre l'acceptation de l'expérience (où le mental nous fait aller pour qu'ensuite l'égo puisse nous illusionner pour nous faire oublier l'essentiel de l'expérience) avec l'acceptation de soi (éveil de conscience). Exemple : on accepte l'expérience désagréable et on cherche de la compréhension avec le parent joueur (on accepte l'expérience) mais en même temps on s'en veut d'avoir trouvé l'expérience désagréable ou d'avoir réagi (on ne s'accepte pas).

La phrase clé de Lise :
Cette acceptation est difficile à faire, car notre ego ne veut pas admettre que toutes les expériences difficiles que nous vivons ont pour seul but de nous montrer que nous agissons de la même façon avec autrui.
sofie
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Salut !

Alors Thierry ? tu en est où de ton cheminement ?
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