par Cécile62 » ven. 23 août 2013 22:00
Bonsoir,
Plusieurs réflexions me sont venues concernant ce sujet.
D'abord, le fait que ma mère a, comme 2e métier, celui de couturière, et qu'elle a toujours demandé des sommes modiques aux personnes. Cela m'a toujours énervé mais je sais qu'elle a besoin de reconnaissance, et elle associe le fait que les gens viennent leur apporter des vêtements à réparer au fait qu'ils s'intéressent à elle. Elle crée aussi un lien de dépendance. Je pense aussi qu'elle doit ressentir de la culpabilité de travailler au noir.
Ensuite, je crois que cela a été évoqué plus haut, c'est la peur que les dons disparaissent si on les monnaye. Je sais que beaucoup de coupeur de feu ne se font pas payer. Est-ce en lien avec cette idée? Je ne connais pas trop le sujet mais je veux bien des avis.
Il y a aussi l'idée qu'un don ou une activité faite avec plaisir devrait être peu ou pas rémunérée. Ce qui me fait penser à Elfia. Comme s'il serait normal d'être peu payé car on fait une activité qui est "sympa" alors qu'un gars à l'usine, c'est normal qu'il touche tant...
Enfin, je voudrais retourner le problème en disant : que faire quand on perçoit un salaire mais qu'il y a peu ou pas de notion d'horaire derrière? Par exemple, quelque travaille 35h, il touche tant ok. Mais une instit comme moi, je perçois un salaire, je dois faire 26h de cours par semaine, des réunions, de l'aide perso, et du travail de préparation et de correction, mais là, il n'y a aucun horaire. On est donc sensé s'auto-gérer. Eh bien, c'est très dur! Les perfectionnistes vont travailler soirs et week-ends, d'autres beaucoup moins. Avec le temps, c'est vrai que j'arrive mieux à gérer mon temps mais je sais que beaucoup de mes collègues s'épuisent au travail et je leur envoie une pensée.
Cécile
Bonsoir,
Plusieurs réflexions me sont venues concernant ce sujet.
D'abord, le fait que ma mère a, comme 2e métier, celui de couturière, et qu'elle a toujours demandé des sommes modiques aux personnes. Cela m'a toujours énervé mais je sais qu'elle a besoin de reconnaissance, et elle associe le fait que les gens viennent leur apporter des vêtements à réparer au fait qu'ils s'intéressent à elle. Elle crée aussi un lien de dépendance. Je pense aussi qu'elle doit ressentir de la culpabilité de travailler au noir.
Ensuite, je crois que cela a été évoqué plus haut, c'est la peur que les dons disparaissent si on les monnaye. Je sais que beaucoup de coupeur de feu ne se font pas payer. Est-ce en lien avec cette idée? Je ne connais pas trop le sujet mais je veux bien des avis.
Il y a aussi l'idée qu'un don ou une activité faite avec plaisir devrait être peu ou pas rémunérée. Ce qui me fait penser à Elfia. Comme s'il serait normal d'être peu payé car on fait une activité qui est "sympa" alors qu'un gars à l'usine, c'est normal qu'il touche tant...
Enfin, je voudrais retourner le problème en disant : que faire quand on perçoit un salaire mais qu'il y a peu ou pas de notion d'horaire derrière? Par exemple, quelque travaille 35h, il touche tant ok. Mais une instit comme moi, je perçois un salaire, je dois faire 26h de cours par semaine, des réunions, de l'aide perso, et du travail de préparation et de correction, mais là, il n'y a aucun horaire. On est donc sensé s'auto-gérer. Eh bien, c'est très dur! Les perfectionnistes vont travailler soirs et week-ends, d'autres beaucoup moins. Avec le temps, c'est vrai que j'arrive mieux à gérer mon temps mais je sais que beaucoup de mes collègues s'épuisent au travail et je leur envoie une pensée.
Cécile