Accords Toltèques

fleurdevie57
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Bonjour,
A Bao :
une chose: je ne vois pas de quoi tu dois te pardonner d'avoir pris soin de ta belle-mère chez toi, ou alors j'ai mal compris..
ou alors peut être veux-tu juste dire que quelque fois on est dans un situation tellement difficile que prendre du recul même avec toute son énergie du coeur est assez difficile. dans ce cas là j'ai bien compris ce que tu voulais dire pour l'avoir moi-même vécu

Tu as bien compris ce que j'ai essayé d'exprimer . Mon propos s'est étendu du pardon à la dualité puisqu'au fond l'un est lié à l'autre.
A Florence :
Il me semble que tu te juges un peu durement...
Tu as certainement bien appliqué la leçon des accords Toltèques: tu as fait de ton mieux
En l'occurrence, je ne me juge pas, quoique...J'ai effectivement essayé de faire de mon mieux mais je pensais pouvoir rester davantage dans l'équanimité dans cette situation. Ce qui est terrible, c'est de se rendre compte à quel point nous sommes vulnérables et limités. Dans ces moments là, dire que nous sommes des êtres parfaits apparaît comme une affirmation stupide et prétentieuse : face à une situation particulièrement difficile et longue, nous sommes confrontés violemment à nous-mêmes dans ce qu'il y a de plus faible.
A Jean-Pierre :
tu place le pardon dans l'histoire ?
Je crois que je viens déjà de répondre à cette question, au moins en partie.
En fait, dans cette histoire, le pardon se pose par rapport à soi-même car on s'en veut de ne pas être aussi serein qu'il faudrait,on s'en veut d'être écœuré par les problèmes d'hygiène et autres (c'est très dur d'être dans la merde, en continu, alors que l'on arrête pas de l'enlever, c'est très dur de faire face à la violence inouïe de quelqu'un que l'on aime et de prendre les coups sans pouvoir se défendre, etc.). Assurément, on s'en veut que "le mieux que l'on fait" soit si peu. Aussi, se pardonner de cela n'est pas si facile. Si je me réfère à cette histoire, c'est pour montrer que l'on a beau affirmer et croire en la perfection de ce monde, dans les cas difficiles, on a beaucoup de mal et on est bien dans la dualité face à soi-même.

FdV57
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cristal
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fleurdevie57 a écrit : Je crois que je viens déjà de répondre à cette question, au moins en partie.
En fait, dans cette histoire, le pardon se pose par rapport à soi-même car on s'en veut de ne pas être aussi serein qu'il faudrait,on s'en veut d'être écœuré par les problèmes d'hygiène et autres (c'est très dur d'être dans la merde, en continu, alors que l'on arrête pas de l'enlever, c'est très dur de faire face à la violence inouïe de quelqu'un que l'on aime et de prendre les coups sans pouvoir se défendre, etc.). Assurément, on s'en veut que "le mieux que l'on fait" soit si peu. Aussi, se pardonner de cela n'est pas si facile. Si je me réfère à cette histoire, c'est pour montrer que l'on a beau affirmer et croire en la perfection de ce monde, dans les cas difficiles, on a beaucoup de mal et on est bien dans la dualité face à soi-même.

FdV57
bonjour fleuve de vie 57..... je sais exactement ce que tu as vécu pendant ces 5 ans ayant travaillé dans une maison de retraite avec un cantou (section pour les malades d'Alzheimer pour ceux qui ne le saurait pas)et il est vrai que c'est difficile de faire face à cette violence développée à cause de la maladie. Même si les personnes soignées en institution ne sont pas nos proches, nous développons des sentiments d'affection très fort car ils sont très attachants. Donc devoir se demander si on a bien fait ou pas, si on a assez fait ou pas reviens (pour moi) à se torturer. A partir du moment où les choses sont faites et dites avec le cœur (donc avec l'Amour) on ne se pose pas de question, on y va et voilà.......... En tout cas toi tu débordes d'Amour ça se ressent, bises
vibrazionecosmica
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Le problème de "tout est parfait" c'est qu'il faut le voir et le ressentir vraiment ( et alors on le voit même dans les choses "imparfaites" et "horriblement dures à vivre")
Sinon, comme tu le disais plus haut fleurdevie, c'est juste de la philosophie ... qui ne tarde pas à s'écrouler au premier événement "dur à vivre et douloureux" qui passe

Ce matin, en repensant justement à ces échanges avant de lire les nouveaux posts, j'ai repensé à toutes les fois où j'ai ressenti que face à quelqu'un (ou soi-même) en pleine souffrance, il y a quelque chose de carrément indécent, voire horrible d'imaginer même parler de ce "tout est parfait" ... même quand on le voit et perçoit clairement !

C'est sûr, ce "tout est parfait" se situe à un niveau de perception spirituel, le niveau du sens caché des choses, et même quand on le perçoit par moment ( et là c'est d'une évidence irréfutable), on en perd souvent la perception.
J'oscille moi même beaucoup entre ces visions

Il y a quelques semaines j'ai eu droit à une mise au point claire là dessus:
Je regardais le Journal télévisé de Euronews (le seul que je supporte, moins manipulatoire que d'autres :roll: ), et à chaque truc (horreurs, souffrances, violences, politique.... etc) j'entends : "c'est ce que nous voulons vivre/ c'est ce que je veux vivre"
... et je me suis retrouvée entre deux niveaux de vision simultanément
-le niveau où l'on voit effectivement que "tout est parfait", qu'il n'y a strictement personne qui soit victime, tout est vécu par choix
-le niveau où ...ça semble juste monstrueux de penser comme ça...!

D'habitude c'est le niveau "tout est parfait" qui venait tout dissoudre.
Mais cette fois, les 2 niveaux continuaient d'être perçus et finalement j'ai perçu que les 2 niveaux sont nécessaires et ont leur rôle à jouer...
Percevoir les 2 niveaux simultanément donne à la fois un degré accru de clarté de vision et une meilleure fonctionnalité sur le niveau pratique
Même le complexe de sauveur et la "pseudo compassion" a son rôle à jouer (pseudo compassion = consiste à croire qu'on a de la compassion pour l'autre et le désir de l'aider et soulager sa souffrance, alors qu'on ne fait que projeter ses problèmes et souffrances sur l'extérieur pour tenter de le résoudre, ou bien on "redore" son égo à se sentir un grandiose sauveur tellement bon généreux et puissant = jeux de dominant- dominés, motivations réelles peu nobles et très égotiques, positionnement guerrier à fond.... etc) . En gros, avoir la vision du monde où on ressent le besoin de sauver est ...aussi "ce que nous voulons vivre", parfait. ET on peut voir que ce n'est même pas la peine de vouloir sortir ceux qui y sont du modèle du monde guerrier : c'est juste parfait qu'ils y soient... et en plus vouloir les en sortir, c'est être soi même guerrier (je vais sortir mon prochain de l'erreur...)

En fait une vision englobe l'autre et les 2 sont nécessaires
Si l'on était que dans la vision du tout est parfait, on ne ferait plus rien, et peut être bien qu'on quitterait cette expérience humaine... le ressenti d'imperfection est un moteur, un des pôles qui fait se mouvoir la création

Une autre fois, quelques jours après le premier JT dont je parle plus haut : nouveau JT d'Euronews, et là j'entends "qu'est ce qu'on s'amuse !" et j'arrête pas d'entendre ça plein de fois dans la journée, sur tout plein de choses "douloureuses" : événements de la journée, des souffrances, un documentaire etc et je ressens derrière tout ça un sentiment joyeux, j'entends des éclats de rire...

Je précise : de prime abord ça me choque, parce que je commence par percevoir la douleur de quelque choses et tout de suite après "qu'est ce qu'on s'amuse !!"

C'est de nouveau la même chose : derrière toute la manifestation, il n'y a qu'un grand éclat de rire (divin) ... étonnant...
voire choquant si on ne le perçoit pas et qu'on lit juste ces mots en le conceptualisant.
Dur de percevoir ce grand éclat de rire tout en étant pleinement investi (noyé et aveuglé souvent) dans les niveaux émotionnels et mentaux où la souffrance peut être terrible...
Mais les niveaux émotionnels et mentaux sont comme des bulles... peuvent disparaître comme un rêve et laisser la place à une vision plus réelle plus globale à laquelle ils faisaient écran, rideau, ou filtre déformant.

Depuis j'ai conscience de manière aigüe que ça ne sert à rien de parler beaucoup de ça tant qu'on ne le ressent pas.
J'ai conscience que c'est un discours qui peut être très choquant face à la souffrance ressentie
Et que même si on a cette perception, il se peut bien qu'on la perde et qu'on la trouve conceptuellement à nouveau absurde
Cependant le fait de le mentionner sans approfondir beaucoup ou insister, peut amener peut-être à un moment donné un changement dans sa vision du monde. La foi amène le vécu.*

Depuis l'enfance au fond j'ai oscillé entre ces 2 visions, je sentais l'absurde du monde, la douleur effroyable d'être en vie, tout l'être qui criait ses blessures... et aussi la beauté inouïe, presque lacérante de la vie et du monde, un amour fulgurant pour tout ce qui est et par moments la vision claire que c'est la limite de la conscience humaine ordinaire qui empêche de le voir

Si j'ai tant souhaité mourir, c'était bien souvent ( entre autres ) par trop de souffrance. Pourtant je percevais souvent toute la beauté cachée derrière toute cette souffrance, derrière toute cette vie On peut changer le mot beauté par amour ou paix, ils décrivent aussi ce qui était ressenti.

Il m'est arrivé parfois en plein coeur de souffrances personnelles, de percevoir simultanément le niveau "tout est parfait" ... et quelque part en même temps sur un autre niveau le sentiment d'absurde n'est pas loin...


Au fond, tout cela relève de la question du "pourquoi le mal et la souffrance dans le monde ?"
Si quelque chose en nous se révolte contre ce mal, cette souffrance, c'est juste, c'est normal, et c'est profondément spirituel. C'est souvent ce qui initie la quête spirituelle. Et bien souvent ça nous ouvre le coeur d'être si sensible à la souffrance, c'est peut être sa fonction principale dans notre vécu humain.
On sent tout cela parce que c'est la part de nous mêmes qui transcende ces aspects, qui est en tout temps dans la paix qui s'appelle elle même à la conscience. Ou dit avec d'autres mots, c'est l'appel du divin.


Beaucoup de blabla pour rien...
Bonne journée à tous, parfaite ou imparfaite, joyeuse ou triste, lumineuse ou sombre...
A un certain moment l'alternance entre le pôles devient juste merveilleuse, un vrai jeu divin
J'aime bien la phrase de JP : "la dualité est un formidable terrain de jeu(je)"
Alors amusons nous bien... :)





* La foi, pas la conviction. La vraie foi vient d'un "quelque chose" en nous qui SENT que c'est vrai.. même si le mental a beaucoup de mal à y adhérer. La conviction c'est le mental qui adhère à une conception. La vraie foi concerne le coeur, la conviction concerne le mental. Or bien souvent quand on parle de foi, il n'y nulle foi derrière mais un système de croyances et de convictions
Comment concilier les contraires ? -Seul le coeur le peut
Comment résoudre cette dichotomie ? - Il ne faut rien résoudre, juste être...
maori
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salut vibrazione
je ne vois pas de blabla dans tes propos
beaucoup d'émotion qui ressortent et de libération,
vibrazionecosmica a écrit :Au fond, tout cela relève de la question du "pourquoi le mal et la souffrance dans le monde ?"
une partielle réponse je présuppose dans la vidéo que j'ai mis! (une femme témoigne)

à mon ressenti depuis le début, la notion de pardon est étroitement associé à la notion de thérapie/thérapeute

on court après tous les pardons du monde, le pardon toltèque, le pardon christique (à mon point de vue c'est peut être un outil très puissant) mais a-t-on vraiment interprété la Vérité du pardon
... je lisais ce matin le pardon karmique ( le principe de l'effet boomerang dans toute création )
on n'apprend rien dans la généralisation à l'échelle humaine, on apprend à l'échelle de l'expérimentation en conscience de chaque morceau de nous du plus intime du plus précis au plus superficiel
(bon je sens arriver les tomates)

je sors
aurablue
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avoir conscience du niveau "parfait" de la souffrance permet simplement de la considérer telle qu'elle est et de ne pas s'y attacher, ce qui ne signifie pas ne pas l'éprouver, ce qui ne signifie pas la refouler mais ne pas rajouter plus de mental dessus.
Avoir conscience d'être dans un je(u) ne suppose pas ne pas agir puisque tout est je(u). Mais vivre l'expérience de ce je(u) en conscience hors du jeu du mental

Tu peux vibrazionnacosmica vivre pleinement ta souffrance et éprouver de la compassion pour la souffrance de l'autre. le fait d'être en conscience t'évite juste de plaquer plus de mental que nécessaire sur la situation. Et pas de ne pas agir en se disant tout est parfait. Tout est parfait en effet et nous ne sommes pas des nuages mais des êtres vivants de chair et de sang, tout pour actionner notre joli petit corps dans ce qu'on a choisi et qui nous semble à faire.

Bises à tous
Descente dans la matrice ♥
maori
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merci aurablue pour tes eclaircissements a ce sujet
vibrazionecosmica
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aurablue a écrit :avoir conscience du niveau "parfait" de la souffrance permet simplement de la considérer telle qu'elle est et de ne pas s'y attacher, ce qui ne signifie pas ne pas l'éprouver, ce qui ne signifie pas la refouler mais ne pas rajouter plus de mental dessus.
Avoir conscience d'être dans un je(u) ne suppose pas ne pas agir puisque tout est je(u). Mais vivre l'expérience de ce je(u) en conscience hors du jeu du mental
Tout à fait d'accord
aurablue a écrit :Tu peux vibrazionnacosmica vivre pleinement ta souffrance et éprouver de la compassion pour la souffrance de l'autre.
C'est bien ce qui se passe. Par contre la compassion que je ressens souvent maintenant a bien changé par rapport à la "compassion" que je ressentais avant, que j'ai décrit ci-dessus comme "pseudo-compassion". La vraie compassion pour moi est un espace d'écoute et de résonance et ne comporte plus de "guerrier caché, sauveur, jeux de pouvoir et perversions cachés "etc (trop souvent le cas sans qu'on en ait conscience)

Je vis de plus en plus la perception de tout est parfait, que ce soit dans la souffrance, le plaisir, la joie ou la paix
Mon texte de ce matin est né de la difficulté que je rencontre de parler de ce "tout est parfait" à quelqu'un qui le conceptualise seulement sans le sentir et qui objecte que c'est bien joli de parler de tout ça, alors que la souffrance peut être effroyable... Et en général là, je connecte puissamment 2 niveaux de vision, paradoxe total...

En gros, je vois de plus en plus le divin dans tout, et je me rends compte de plus en plus qu'il est souvent indécent d'en parler


Ecrire ce texte ce matin m'a fait reprendre contact avec la part écorchée vive en moi et c'était très bien ... une partie de la conscience reste sur de la paix et du 'tout est parfait', et ça n'empêche pas un autre niveau de ressentir tout ce qu'il y a à ressentir à fond dans la dualité. Mais curieusement ça n'atteint pas cette sorte de "centre" où demeure la paix.
Je peux "tempêter" à un niveau et regarder tout cela sereinement depuis un autre.
Et puis j'ai vu aujourd'hui que ma part "écorchée vive", ce n'est pas pour rien qu'elle ne se manifeste presque plus jamais : elle est désormais surtout un gros paquet de mémoires : soit je les réactive, soit non. Mais en tout cas ce n'est plus trop actuel.
Et puis apparemment c'était le thème du jour chez moi : cet après midi, un ami est venu pour un soin énergétique : et voila-t'y pas qu'il débarque avec en plein cette thématique là :lol:
Je me suis retrouvée à parler des différents niveaux de vision, vivre pleinement les pôles, voir le tout est parfait...
Puis pendant le soin, évidemment, ça a continué à bosser là dessus ...(pour les 2 )

Je suis dans une phase transitoire où j'oscille entre les niveaux
Je cherche à intégrer tous les niveaux de vision plutôt que de n'en vivre qu'un.... unir l'absolu et le relatif....
y a du boulot :D

vibrazionecosmica a écrit :Si l'on était que dans la vision du tout est parfait, on ne ferait plus rien, et peut être bien qu'on quitterait cette expérience humaine... le ressenti d'imperfection est un moteur, un des pôles qui fait se mouvoir la création
(je me commente moi même maintenant, je sais : chuis grave :lol: )
Le ressenti d'imperfection est un moteur à un niveau donné de conscience
Au moment où on perçoit simultanément duel et non duel, le fonctionnement change...
L'action nait toute seule, elle nait de 'rien'... et là tout d'un coup tout coule librement on "est agi" plus qu'on agit...


Pour finir ce monticule de blabla un peu trop dans le perso, je partage avec vous 2 moments et leçons qui ont été magnifiques pour moi :

-Il y a une personne très agée dans mon entourage (plus de 90 ans) qui est sujette à des souffrances physiques et psychologiques assez importantes au quotidien. Une fois que je passais du temps avec lui, il a poussé un très gros soupir, un pfffouhh qui exprimait infiniment de lassitude, qui en disait long...
J'ai dit : "tu trouves la vie dure ?" ( ! faudrait remettre en contexte : cette personne parle souvent de son bonheur)
Après quelques secondes de silence où son regard penché semblait perdu dans le lointain, il a relevé la tête et son regard vers moi et a répondu, en l'accompagnant d'un merveilleux regard plein de lumière et l'esquisse d'un sourire plein d'amour :
"Elle est belle surtout, mais il faut savoir comment regarder ..."


-Une fois je regardais un documentaire sur les bergers nomades des hauts plateaux du Ladakh. Chaque hiver ceux-ci affrontent des difficultés considérables, conditions climatiques terribles, leurs yacks -leur seule source de survie- sont parfois nombreux à mourir de froid, ils vivent dans la perspective de mourir eux aussi de faim ou de froid, ils perdent en moyenne 2 enfants sur 3 , et si quelqu'un est malade, aller chercher un chamane prendrait des jours et des jours de marche pas toujours faisables selon les conditions etc etc
Au journaliste qui faisait le documentaire et demandait à l'un des bergers pourquoi ils ne descendaient pas vivre plus bas dans la vallée où ils ne seraient pas confrontés à de pareilles difficultés et souffrances, le berger répondit :
" En rendant notre vie plus facile, je ne crois pas que nous serions plus heureux. Un homme est heureux quand il est heureux d'exister."
Lui aussi avait un regard si plein de sagesse et de lumière... Il a aussi évoqué sa relation et son lien à ce coin de la Terre qu'il aimait profondément...

Je suis restée muette tout la soirée...




A propos d'être muette, je pars pour 6 jours sans internet donc plus de blabla sur le forum :lol: ( et en général, chaque fois que je passe des jours sans internet, il me semble toujours que je ne vais jamais plus écrire une ligne... et pourtant, l'impulsion revient à chaque fois ... bah... à Dieu va... :D )
Comment concilier les contraires ? -Seul le coeur le peut
Comment résoudre cette dichotomie ? - Il ne faut rien résoudre, juste être...
maori
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je me demande si notre sentiment d'imperfection ne vient pas à chaque fois que nous avons conscience d'une dépendance générale. en tout cas c'est ce qui m'apparait. tout est parfait bien sûr (personnellement à chaque fois que j'ai effleuré ce sentiment il y a toujours eu un événément ou une expérience qui venait le contredire).
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