par Anne » jeu. 25 avr. 2019 01:12
Une dernière cigarette en compagnie d'une amie de coeur sur le trottoir mouillé ; une discussion avec un homme, de ceux qu'on appelle "fou", errant des nuits urbaines. Envie de partager l'émotion de cette rencontre, un échange plein de tendresse en dehors des cadres, où l'espace et le temps ne sont plus dans le sens habituel.
Quelques bribes parmi l'inénarrable:
"Vous êtes plus vieille que moi vous savez peut-être...", dis le vieux.
"Du temps où il y avait des cabines de téléphone vous vous souvenez, on allait à la poste, d'ailleurs c'est là que je vous ai rencontrée.
En lui donnant la main pour se dire au revoir "Tiens elle a écrit son nom sur sa main, malin [Moi c'est] Jules. Je n'aime pas, je préfère Juliette"
Tout cet échange, à la fois absurde et cohérent, ces questionnements tranquilles, ces caresses sur la joue d'un je te reconnais, cette certitude d'un monde déconstruit qui existe vraiment..
Ca sonne tellement juste, aussi juste que le monde que j'ai sous les yeux.
Je ne sais pas quoi mais il vient toucher quelque chose que je cherche.
Je reporte mes cogitations à une heure moins tardive. Si cette histoire ricoche n'hésitez pas à ricocher ça m'aidera peut être à voir au travers la surface;)
En tous les cas, Grand salut à tous, et merci les fous
Une dernière cigarette en compagnie d'une amie de coeur sur le trottoir mouillé ; une discussion avec un homme, de ceux qu'on appelle "fou", errant des nuits urbaines. Envie de partager l'émotion de cette rencontre, un échange plein de tendresse en dehors des cadres, où l'espace et le temps ne sont plus dans le sens habituel.
Quelques bribes parmi l'inénarrable:
"Vous êtes plus vieille que moi vous savez peut-être...", dis le vieux.
"Du temps où il y avait des cabines de téléphone vous vous souvenez, on allait à la poste, d'ailleurs c'est là que je vous ai rencontrée.
En lui donnant la main pour se dire au revoir "Tiens elle a écrit son nom sur sa main, malin [Moi c'est] Jules. Je n'aime pas, je préfère Juliette"
Tout cet échange, à la fois absurde et cohérent, ces questionnements tranquilles, ces caresses sur la joue d'un je te reconnais, cette certitude d'un monde déconstruit qui existe vraiment..
Ca sonne tellement juste, aussi juste que le monde que j'ai sous les yeux.
Je ne sais pas quoi mais il vient toucher quelque chose que je cherche.
Je reporte mes cogitations à une heure moins tardive. Si cette histoire ricoche n'hésitez pas à ricocher ça m'aidera peut être à voir au travers la surface;)
En tous les cas, Grand salut à tous, et merci les fous