par LeDahu » dim. 28 janv. 2018 21:30
Merci omanoe pour ta réponse. Marrant, j'ai aussi des douleurs "style sinusiet", mais moi, c'est surtout du côté droit. En essayant régulièrement de prendre conscience de mes tensions au niveau du visage, j'ai réussi à détendre un peu plus celui-ci afin que les douleurs soient moins présentes,moins fortes et moins fréquentes.
Le problème qui se pose actuellement pour moi, c'est faire la différence entre les besoins compulsifs de présence/échange avec l'autre, ou l'autre n'est qu'un objet pour combler un manque, et les réelles envies de partager du temps avec Cet Autre, et pas n'importe quel autre. Et surtout, ne pas m'interdire d'exprimer ou de vivre les deuxièmes envies , sous prétexte que cela pourrait être compulsif, identifié à une dépendance affective, .... . J'ai décidé depuis quasiment un an de me lâcher la grappe, à arrêter de vouloir être parfait, et là, dans cette situation précise, je m'interdis d'exprimer ce manque, ce besoin,
Pour préciser un peu, la question de JP "qu'est-ce que j'aimerai vivre" m'a poursuivi toute la journée. Et la réponse:
Plus de moments de partage avec elle.
Et je m'en
fous si cela fait de moi un dépendant affectif. Être doux avec moi, c'était aussi m'autoriser à exprimer cette partie de moi en souffrance. Même si je comprends, même si j'accepte, ça me fait *%?$ de ne pas pouvoir la voir ,de ne pas pouvoir la serrer dans mes bras et d'être limité avec elle à 25 minutes d'échanges vocaux par semaines et 2-3 SMS par jour. J'en ai marre de m'autocensurer et de devoir "être parfait" en gardant ça pour moi, en ne lui en parlant pas,.... Et si vouloir plus fait de moi un dépendant affectif pour un certain modèle, peut-être. Mais pour l'instant, c'est ce dont j'ai envie. Ça ne veut pas dire que je vais pour autant fuir cette relation, mais j'ai besoin de reconnaître que pour l'instant , cela ne me convient pas.
Et c'est OK.
Et je n'ai pas l'impression de me poser des questions sur l'autre, j'ai juste besoin de m'autoriser à exprimer ( au minimum à moi-même ) mes envies et mes besoins, même s'ils sont "dysfonctionnels", même si l'autre ne peut pas y répondre. Car me museler et m'interdire de laisser s'exprimer ce qui hurle à l'intérieur, même si cela est inadapté, c'est être "castrateur"/violent vis-à-vis de moi. En gros, je me juge et m'impose la muselière.
Je suis peut-être un dépendant affectif ( selon la définition de chacun). Et alors?
C'est comme pour les besoins sexuels. Est-ce que dès que j'ai plus d'envies sexuelles que l'autre, est-ce que je me mets l'étiquette de "dépendance sexuelle"? Non
Alors pourquoi je le fais pour le coté affectif ? *%!@%*§$
C'est juste peut-être des envies qui s'exprime.
Je pense que je vais explorer pour moi cette vision des choses et arrêter de juger ces envies en les rangeant dans la catégorie des envies inadaptées. J'arrive à être doux avec moi-même quand j'ai une alimentation pas toujours saine pour moi,quand je me remet à fumer ponctuellement, à accepter donc tous ces moments où je ne suis pas au plus juste pour moi. Pour ces envies-là, je pense que je vais faire pareil.
C'est pas parce que , ici, mes choix ont un impact direct sur l'autre, que je ne peux pas être doux avec moi-même en acceptant mon comportement tel qu'il est pour l'instant, même s'il n'est pas des plus adapté et adéquat. Bienvenue à ces envies, adaptées ou non, cela n'a donc pas d'importance.
L'autre est assez grand pour fixer ces limites, et je me fais assez confiance pour mettre suffisamment de conscience dans mes actes pour que ceux-ci soient respectueux des autres et de moi. J'en ai ras-le-bol de penser à la place des autres. Aux autres de s'exprimer, je n'ai pas besoin de penser pour eux, Vu comment je fonctionne, c'est plus en me retenant que je fais mal aux autres, car alors j'explose. Si je laisse les choses s'exprimer spontanément, j'ai l'impression que ça ne peux être que mieux.
A bas l'autocensure, vive l'autoexpression, mes valeurs servant de garde-fou.
D'ailleurs , j'en suis un beau, je parle tout seul devant mon écran.
Voilà un message posé à chaud. Cela soulage.
Merci omanoe pour ta réaction qui m'a permis d'ouvrir les vannes.
La suite au prochain coup de gueule.
Merci omanoe pour ta réponse. Marrant, j'ai aussi des douleurs "style sinusiet", mais moi, c'est surtout du côté droit. En essayant régulièrement de prendre conscience de mes tensions au niveau du visage, j'ai réussi à détendre un peu plus celui-ci afin que les douleurs soient moins présentes,moins fortes et moins fréquentes.
Le problème qui se pose actuellement pour moi, c'est faire la différence entre les besoins compulsifs de présence/échange avec l'autre, ou l'autre n'est qu'un objet pour combler un manque, et les réelles envies de partager du temps avec Cet Autre, et pas n'importe quel autre. Et surtout, ne pas m'interdire d'exprimer ou de vivre les deuxièmes envies , sous prétexte que cela pourrait être compulsif, identifié à une dépendance affective, .... . J'ai décidé depuis quasiment un an de me lâcher la grappe, à arrêter de vouloir être parfait, et là, dans cette situation précise, je m'interdis d'exprimer ce manque, ce besoin,
Pour préciser un peu, la question de JP "qu'est-ce que j'aimerai vivre" m'a poursuivi toute la journée. Et la réponse:
Plus de moments de partage avec elle.
Et je m'en [b]fous[/b] si cela fait de moi un dépendant affectif. Être doux avec moi, c'était aussi m'autoriser à exprimer cette partie de moi en souffrance. Même si je comprends, même si j'accepte, ça me fait *%?$ de ne pas pouvoir la voir ,de ne pas pouvoir la serrer dans mes bras et d'être limité avec elle à 25 minutes d'échanges vocaux par semaines et 2-3 SMS par jour. J'en ai marre de m'autocensurer et de devoir "être parfait" en gardant ça pour moi, en ne lui en parlant pas,.... Et si vouloir plus fait de moi un dépendant affectif pour un certain modèle, peut-être. Mais pour l'instant, c'est ce dont j'ai envie. Ça ne veut pas dire que je vais pour autant fuir cette relation, mais j'ai besoin de reconnaître que pour l'instant , cela ne me convient pas. [b]Et c'est OK.[/b]
Et je n'ai pas l'impression de me poser des questions sur l'autre, j'ai juste besoin de m'autoriser à exprimer ( au minimum à moi-même ) mes envies et mes besoins, même s'ils sont "dysfonctionnels", même si l'autre ne peut pas y répondre. Car me museler et m'interdire de laisser s'exprimer ce qui hurle à l'intérieur, même si cela est inadapté, c'est être "castrateur"/violent vis-à-vis de moi. En gros, je me juge et m'impose la muselière.
Je suis peut-être un dépendant affectif ( selon la définition de chacun). Et alors?
C'est comme pour les besoins sexuels. Est-ce que dès que j'ai plus d'envies sexuelles que l'autre, est-ce que je me mets l'étiquette de "dépendance sexuelle"? Non
Alors pourquoi je le fais pour le coté affectif ? *%!@%*§$
C'est juste peut-être des envies qui s'exprime.
Je pense que je vais explorer pour moi cette vision des choses et arrêter de juger ces envies en les rangeant dans la catégorie des envies inadaptées. J'arrive à être doux avec moi-même quand j'ai une alimentation pas toujours saine pour moi,quand je me remet à fumer ponctuellement, à accepter donc tous ces moments où je ne suis pas au plus juste pour moi. Pour ces envies-là, je pense que je vais faire pareil.
C'est pas parce que , ici, mes choix ont un impact direct sur l'autre, que je ne peux pas être doux avec moi-même en acceptant mon comportement tel qu'il est pour l'instant, même s'il n'est pas des plus adapté et adéquat. Bienvenue à ces envies, adaptées ou non, cela n'a donc pas d'importance.
L'autre est assez grand pour fixer ces limites, et je me fais assez confiance pour mettre suffisamment de conscience dans mes actes pour que ceux-ci soient respectueux des autres et de moi. J'en ai ras-le-bol de penser à la place des autres. Aux autres de s'exprimer, je n'ai pas besoin de penser pour eux, Vu comment je fonctionne, c'est plus en me retenant que je fais mal aux autres, car alors j'explose. Si je laisse les choses s'exprimer spontanément, j'ai l'impression que ça ne peux être que mieux.
A bas l'autocensure, vive l'autoexpression, mes valeurs servant de garde-fou.
D'ailleurs , j'en suis un beau, je parle tout seul devant mon écran. ;)
Voilà un message posé à chaud. Cela soulage.
Merci omanoe pour ta réaction qui m'a permis d'ouvrir les vannes.
La suite au prochain coup de gueule.