par Invité » mar. 7 août 2012 22:11
Un grand merci à Jean-Pierre d'avoir ouvert cet espace pour parler du vaginisme.
D'autent plus qu'il y a généralement un problème de silence et de tabou par rapport au vaginisme.
A la base je ne connaissais même pas ce mot , je savais juste que quelque chose n'allait pas, que mon vagin était 'fermé', et qu'il n'y avait pas moyen d'y introduire quoi que ce soit. Je me suis rendu compte du problème en voulant mettre un tampon, ce fut un moment très douloureux, d'angoisse et de solitude. je ne sais pas pourquoi je n'en ai jamais parlé à personne, je n'ai jamais osé en parlé simplement à quelqu'un, et je me sentais honteuse et coupable.
Pour les hommes je sentais juste que ça allait être impossible d'avoir une relation sexuelle ''normale'', alors j'ai beaucoup fuit. je me suis renfermée, en essayant que ça ne se voit pas. Puis quand j'ai rencontré un homme, la situation ne s'est pas arrangée pour autant, mais au moins j'ai été amené à communiquer que le sujet, même s'il n'était pas l'interlocuteur idéal..
(enfin qui sait, peut-être que si..)
Puis très progressivement après des recherches je suis tombée sur les sites mentionnés par J-P, alors je suis partie en exploration de moi-même, de mon corps, de mon intimité, avec beaucoup d'attention et de conscience. J'ai appris à sentir un peu mieux ces fameux muscles qui ferment tout, et qui parfois s'ouvrent. J'ai pu résoudre le problème partiellement, c'est à dire que, quand c'est moi, tout passe. Mais je n'ai pas résolu le problème de faire l'amour 'avec quelqu'un'. Il y a comme un Non catégorique quand je pense à la pénétration avec un homme.
J'aime bien l'idée d'allergie que soulève J-P, voir de la phobie, parce que ça échappe totalement à mon contrôle. C'est un muscle qui agit de manière totalement réflexe, et ça échappe à ma conscience, comme un clignement de l'oeil.
Bref, je ne sais pas comment m'en sortir, quand je pense aux causes et aux solutions pour évoluer, je me sens sur un carrefour sur lequel se recoupent toutes une série de problématiques, et il y en a des couches et des couches.
Mais le premier pas est de parler, alors voilà, c'est ce que j'essaye de faire, depuis vraiment très peu de temps, et c'est vrai que ça fait du bien.
Belle soirée à vous tous,
....
Un grand merci à Jean-Pierre d'avoir ouvert cet espace pour parler du vaginisme.
D'autent plus qu'il y a généralement un problème de silence et de tabou par rapport au vaginisme.
A la base je ne connaissais même pas ce mot , je savais juste que quelque chose n'allait pas, que mon vagin était 'fermé', et qu'il n'y avait pas moyen d'y introduire quoi que ce soit. Je me suis rendu compte du problème en voulant mettre un tampon, ce fut un moment très douloureux, d'angoisse et de solitude. je ne sais pas pourquoi je n'en ai jamais parlé à personne, je n'ai jamais osé en parlé simplement à quelqu'un, et je me sentais honteuse et coupable.
Pour les hommes je sentais juste que ça allait être impossible d'avoir une relation sexuelle ''normale'', alors j'ai beaucoup fuit. je me suis renfermée, en essayant que ça ne se voit pas. Puis quand j'ai rencontré un homme, la situation ne s'est pas arrangée pour autant, mais au moins j'ai été amené à communiquer que le sujet, même s'il n'était pas l'interlocuteur idéal..
(enfin qui sait, peut-être que si..)
Puis très progressivement après des recherches je suis tombée sur les sites mentionnés par J-P, alors je suis partie en exploration de moi-même, de mon corps, de mon intimité, avec beaucoup d'attention et de conscience. J'ai appris à sentir un peu mieux ces fameux muscles qui ferment tout, et qui parfois s'ouvrent. J'ai pu résoudre le problème partiellement, c'est à dire que, quand c'est moi, tout passe. Mais je n'ai pas résolu le problème de faire l'amour 'avec quelqu'un'. Il y a comme un Non catégorique quand je pense à la pénétration avec un homme.
J'aime bien l'idée d'allergie que soulève J-P, voir de la phobie, parce que ça échappe totalement à mon contrôle. C'est un muscle qui agit de manière totalement réflexe, et ça échappe à ma conscience, comme un clignement de l'oeil.
Bref, je ne sais pas comment m'en sortir, quand je pense aux causes et aux solutions pour évoluer, je me sens sur un carrefour sur lequel se recoupent toutes une série de problématiques, et il y en a des couches et des couches.
Mais le premier pas est de parler, alors voilà, c'est ce que j'essaye de faire, depuis vraiment très peu de temps, et c'est vrai que ça fait du bien.
Belle soirée à vous tous,
....